La Ligue 2 ivoirienne a repris ses droits le 22 août dernier, et le moins que l’on puisse dire, c’est que le spectacle a été immédiat. Pour cette ouverture, les filets ont tremblé à 20 reprises en seulement une journée. Comme quoi, les attaquants étaient à la fête !
À ce bilan offensif s’ajoutent 4 matches nuls et une rencontre reportée entre Bingerville et Nour FC. De quoi annoncer déjà une saison relevée où chaque point comptera.
Poule A : le WAC en patron
Dans la poule A en efet, Williamsville Athletic Club (WAC) a frappé fort. Déjà en tête après la première journée, le club d’Adjamé affirme illico son ambition pour la montée en ligue 1. Avec une équipe renforcée et un collectif soudé, le WAC envoie un message clair : il faudra compter sur lui cette saison.
Poule B : Atlantis impose sa loi
Si le WAC s’affirme déjà dans la poule A, la poule B n’est pas en reste. Atlantis FC a pris aussi le contrôle en s’imposant déjà comme le maître absolu. Organisés, disciplinés et efficaces, les hommes d’Atlantis semblent déterminés à ne laisser aucune miette à leurs adversaires.
Des cadors relégués qui pimentent la saison !
Cette Ligue 2 est aussi marquée par la présence de clubs au riche passé. Le Lys de Sassandra et l’AS Denguélé d’Odiénné tous deux fraîchement relégués de luxe, apportent un supplément d’âme à la compétition. Leur expérience et leur envie de remonter rapidement rendent la bataille pour le haut du tableau encore plus féroce.
Le public encore timoré
Malgré le niveau affiché sur les pelouses, les tribunes restent relativement clairsemées. Un public encore timide, qui tarde à s’approprier cette compétition pourtant pleine d’intensité. Reste à savoir si les prochaines affiches, avec leurs lots de chocs et de rivalités, sauront réveiller la ferveur des supporters.
Une saison pleine de promesses
Entre ambitions de montée, surprises attendues et luttes pour le maintien, la Ligue 2 ivoirienne cuvée 2025-2026 s’annonce comme un véritable feuilleton. Le départ canon du WAC et la domination d’Atlantis ne sont sans doute que les premières pages d’une saison où tout reste à écrire.
Roméo Elahiel