L’URGENCE D’UNE RÉACTION AVANT LA FINALE
Ce qui devait être une célébration du beau jeu tourne progressivement à la polémique. Après le match Cameroun Angola, conclu sur une victoire d’un point pour les Palancas Negras (74 73), de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer un arbitrage jugé partisan.
Le Cameroun, pourtant dominateur dans plusieurs secteurs (rebonds, interceptions, lancers francs), a vu ses efforts anéantis par des décisions controversées dans les dernières minutes. Le sentiment d’injustice est d’autant plus fort que le Cap Vert aussi a été victime d’un arbitrage litigieux face à cette même équipe angolaise.
À ce stade de la compétition, la crédibilité de la FIBA est en jeu. Le public, les joueurs et les observateurs ne demandent pas de traitement de faveur. Ils réclament simplement l’équité. Si l’Angola est une grande nation de basket, elle n’a pas besoin d’un coup de pouce arbitral pour s’imposer.
En finale, le Mali devra affronter trois adversaires à savoir l’Angola, le public et les arbitres.
Il est urgent que la FIBA Afrique réagisse, en sensibilisant le corps arbitral et en garantissant un encadrement impartial du match décisif. L’Afrique du basket mérite mieux qu’un arbitrage qui entache les performances et jette le discrédit sur les résultats.
La balle est désormais dans le camp des instances. Pour que la finale soit une fête du sport, elle doit d’abord être juste.
Hugues Zinsou Zounon
